Après deux années de correction, l’immobilier parisien s’extrait progressivement de sa zone de turbulences. La reprise, sélective et mesurée, est portée presque exclusivement par le haut de gamme. Dans ce contexte, Breteuil signe une année record et illustre le repositionnement des acheteurs, notamment internationaux, sur les biens d’exception.
Un marché parisien stabilisé mais plus sélectif
En 2025, l’immobilier résidentiel parisien entre dans une phase de stabilisation après une baisse cumulée de 11 % des prix en deux ans. La demande se redresse, mais de manière très différenciée selon la qualité des biens. Les transactions les plus fluides concernent les adresses les plus recherchées, les appartements sans défaut et les propriétés affichées au prix juste. Cette configuration profite directement au haut de gamme, comme en témoigne la performance de Breteuil qui enregistre une hausse de 41 % de son chiffre d’affaires sur un marché pourtant encore prudent
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« Paris a quitté la zone de turbulences. Le marché est devenu plus rationnel, plus sélectif, et clairement porté par le haut de gamme », analyse Arthur Colarossi, Président de Breteuil. « Les acheteurs paient aujourd’hui une équation : adresse, qualité, prix juste. Quand tout s’aligne, la vente se conclut rapidement et dans de bonnes conditions. »
Le retour décisif des acheteurs internationaux
Le redressement du marché parisien doit beaucoup au retour marqué des acquéreurs internationaux, redevenus majoritaires sur les biens les plus prestigieux. Breteuil constate ainsi une progression de 87 % des ventes de biens supérieurs à trois millions d’euros en un an, tandis que la clientèle étrangère représente désormais 80 % des acheteurs sur les propriétés de plus de cinq millions
« En 2025, le haut de gamme reprend clairement le devant de la scène. Les acheteurs de biens exceptionnels se repositionnent, les grandes surfaces se raréfient à nouveau et l’international retrouve toute son influence. Cette énergie nouvelle se reflète pleinement dans notre activité. De la rive gauche au 16ᵉ, Paris réaf irme son statut de valeur refuge, et notre clientèle sait reconnaître et saisir ce qui relève véritablement de la rareté. » déclare Arthur Colarossi, Président de Breteuil
Un triangle d’or : 6ᵉ, 7ᵉ et 16ᵉ, épicentres de la reprise
La reprise se cristallise dans trois arrondissements emblématiques où se concentrent histoire, architecture et rareté. Sur la rive gauche, le 6ᵉ arrondissement maintient des niveaux de prix particulièrement élevés. Les biens d’exception s’y négocient autour de 24 000 € le mètre carré, avec des records atteignant 34 000 € le mètre carré dans le quartier de la Monnaie
Les acheteurs y recherchent autant un mode de vie qu’une adresse, faisant du 6ᵉ le territoire naturel des résidences secondaires de prestige.
À quelques rues, le 7ᵉ s’impose comme un marché hautement patrimonial où se concentrent grands appartements familiaux et hôtels particuliers. Breteuil y enregistre une hausse de 47 % de son chiffre d’affaires et annonce l’ouverture d’un nouveau flagship rue du Bac au printemps 2026, renforçant sa présence au cœur de la rive gauche la plus prisée
Plus à l’ouest, le 16ᵉ arrondissement retrouve une vigueur notable, portée par une clientèle familiale en quête d’espace et de calme. Les appartements haussmanniens les plus recherchés dépassent régulièrement les 16 000 € le mètre carré, tandis que le prix moyen s’établit à 10 540 €. Certaines ventes récentes atteignent 16 200 € le mètre carré, notamment à proximité du Trocadéro.
« Bastion du résidentiel familial haut de gamme, le 16ᵉ est l’un des marchés les plus résilients et dynamiques de Paris. Nous y avons consolidé notre position, portée par l’ouverture de deux flagships conçus pour répondre à une clientèle toujours plus exigeante. » ajoute Arthur Colarossi, Président de Breteuil
Trois segments pour lire un marché devenu plus rationnel
Pour comprendre ce nouveau cycle, Breteuil distingue désormais trois segments. Le premium, entre un et trois millions d’euros, constitue le moteur du marché résidentiel et prépare les futures montées en gamme. Le haut de gamme, entre trois et cinq millions d’euros, concentre les plus belles adresses familiales et les biens rénovés. L’ultra-luxe, au-delà de cinq millions d’euros, demeure réservé aux biens véritablement exceptionnels, peu sensibles aux variations de taux et largement soutenus par une demande internationale structurelle.
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Selon Breteuil, les meilleures opportunités de 2026 se situent principalement sur la rive gauche tel que Monnaie, Saint-Germain, Saint-Thomas-d’Aquin ou Gros-Caillou, où la rareté de l’offre et l’afflux d’acheteurs étrangers soutiennent durablement les prix. Le 16ᵉ et Neuilly-sur-Seine maintiennent également une attractivité forte auprès des familles, tandis que les biens exclusifs dotés de vues exceptionnelles, de derniers étages ou d’espaces extérieurs concentrent les arbitrages des acquéreurs les moins dépendants du crédit.
2026 : une résilience certaine, mais une vigilance nécessaire
« Dans ce nouveau cycle immobilier, les biens de plus de 3 M€ demeurent un point d’ancrage du marché parisien pour 2026. Leur résilience s’appuie sur une demande exigeante, patrimoniale, et sur une offre structurée autour de la qualité. Mais il faut rester vigilant : l’environnement politique, les tensions géopolitiques et l’évolution de la politique monétaire pourront influencer le rythme des décisions et les arbitrages des investisseurs. » conclut Arthur Colarossi, Président de Breteuil.
Dans un marché devenu plus raisonné et où la valeur dépend fortement de l’emplacement et de la qualité intrinsèque du bien, Paris confirme que la rareté patrimoniale reste l’un de ses atouts les plus solides. Le haut de gamme, lui, semble avoir définitivement repris la main.
